© Mikha Wajnrych
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Cie Mossoux-Bonté

Presse

Sous des dehors faussement enfantins, Nunakt propose un formidable moment de danse contemporaine, doublé d’un constat sur le monde du spectacle à l’humour ravageur.

Jean-Marie Wynants, Le Mad / Octobre 2006

 

La musique, du genre tube, entraîne un duo d’ours (…) à s’essayer à danser. Mais bientôt les coups de feu claquent, le désastre menace. Ecroulements, dépits, résurrections… Vengeance? On peut lire Nunakt comme un pur gag chorégraphique, ce qui est plaisant et suffisant, ou se laisser divaguer sur le simulacre, interpréter la simagrée, imaginer les identités obstinées et troublées. En tout cas on rit.

Marie Baudet, La Libre Belgique / Septembre 2006

 

[U]n duo improbable et facétieux de plantigrades (Nicole Mossoux et Karine Pontiès) qui tâtent de la danse et courent au désastre. La simagrée habite ce projet, comique autant que tragique, cocasse et cruel.

Marie Baudet, La Libre Belgique / Juillet 2006

 

Karine Pontiès et Nicole Mossoux (…) surprennent une nouvelle fois avec ce duo humoristique et vindicatif. (…) Certains ne voient dans Nunakt qu’un charmant divertissement enfantin. Erreur. Si l’on oublie les pelisses et qu’on se concentre sur la gestuelle, on constate rapidement que celle-ci est bel et bien de la danse contemporaine maitrisée et parfaitement mise en place. Mais soudain un coup de feu éclate et l’un des deux ours s’effondre (…). Au bout de quelques secondes, le mort est de retour et se remet à danser (…). Et ainsi de suite. On danse, on s’effondre, on se relève, on repart. On pourrait voir là une métaphore animale de la condition de l’artiste en général et du danseur en particulier. Mais les choses se complexifient sans cesse et dans le final, les charmants plantigrades semblent bien décidés à ne plus se laisser faire …

Jean-Marie Wynants, Le Soir / Juillet 2006